#Mali #Transport #Ferroviaire
Le transport malien vit une crise importante ; l’Etat essaie de relancer ce secteur, premier pas le rail pour désenclaver le pays.
- Sources : mai-actu (2015, 2017), journal du Mali (2017), RFI (2017), Reussite-africaine.com
- Contexte : transport au Mali
- Moins de 5 % du PIB national. Beaucoup d’informel : payer moins cher et éviter les « tracas administratifs »
- 3 000 km de routes goudronnées (= principaux axes routiers d’échange avec le Sénégal et la Côte d’Ivoire)
- Transport fluvial en baisse
- Transport maritime
- Le plus long et le moins cher
- 90 % du commerce international sur le Mali via les ports ouest-africains
- Dakar : 60 % du volume de trafic d’exportation
- Autres ports : Abidjan en Côte d’Ivoire, Lomé au Togo, Nouakchott en Mauritanie, Conakry en Guinée et Tema au Ghana
- Fret aérien : le plus sûr
- Focus : le rail
- 2003 : Privatisation du rail avec la convention de concession avec Transrail SA
- Résultats très décevants
- Transrail doit plus de 4 milliards de FCFA à l’état malien (sans compter les cotisations sociales) et l’Etat a rétrocédé en subventions ou en retraites des ouvriers 40 milliards de FCFA !
- Transrail a abandonné progressivement le transport des personnes
- L’express Bamako – Dakar – Bamako est déficitaire depuis son lancement, la ligne est arrêtée pour les personnes en 2016
- Seules les lignes intérieures pour les voyageurs sont conservées mais à un rythme variant entre un trajet par semaine ou moins, au lieu de tous les jours.
- 2018 : Relance des trains voyageurs
- Annonce d’un budget de 4,6 milliards de FCFA (financé par l’Etat) pour refaire une rame voyageur et acheter 3 locomotives, la ligne Bamako – Dakar – Bamako devrait être de nouveau disponible